UFC-Que Choisir Aude/Pyrénées-Orientales

ASSURPEOPLE refuse d’abord de rembourser

Madame T. qui habite Lasserre a été impliquée en septembre 2020 dans un accident de la circulation où elle n’était pas en tort mais son véhicule a subi des dommages que son assurance, ASSURPEOPLE.COM (LSA) refuse de rembourser.

Fin novembre 2021, elle se rend à notre antenne locale et après examen du dossier, le conseiller enjoint madame T. de demander les raisons d’un tel refus. L’assurance ne peut se justifier.

Notre adhérente, sur les conseils de l’UFC, adresse alors un courrier argumenté en RAR à ASSURPEOPLE en mars 2022.

Fin avril, ces derniers acceptent finalement le principe du remboursement.

Début juillet, Madame T. signale qu’elle a bien été indemnisée.

GAIN TOTAL : 772 euros.

8 août 2022

ACTUADA Prélèvements sans souscription

Monsieur M. qui habite Villelongue de la Salanque a fait l’objet en octobre 2021
d’un démarchage téléphonique par l’assurance ACTUDATA pour un contrat de santé.

Il a par la suite subi des prélèvements alors qu’il n’avait rien souscrit.

En avril 2022, il se rend à notre antenne locale qui envoie un courrier à l’assurance afin de lui
rappeler qu’elle n’a jamais reçu le consentement de Monsieur M.

En mai, ACTUDATA informe son « client » que le contrat est annulé. Alors l’UFC envoie un
deuxième courrier afin de demander le remboursement des sommes abusivement prélevées.
Début juillet, notre adhérent a perçu ce qui lui était dû.

GAIN TOTAL : 433 euros.

8 août 2022

Arnaques des vacances : gare aux faux services clients et sites administratifs

Des sites se faisant passer pour des services clients de compagnies aériennes ou d’hôtels, voire pour des administrations, tentent de facturer aux internautes des services normalement gratuits. Prudence, donc, lorsque vous devez effectuer une démarche sur Internet.

Les lecteurs de Que Choisir sont familiers de nos alertes concernant les faux sites administratifs. Régulièrement, nous mettons en garde contre ces sites aux apparences officielles, soigneusement référencés sur les moteurs de recherche pour apparaître en tête des résultats, et qui facturent aux internautes des prestations sans expliquer qu’ils ne sont que de simples intermédiaires. Si le procédé n’est pas interdit en soi, service proposé et prix facturé doivent être clairement affichés, ce qui est rarement le cas.

Cet été, le secteur du tourisme est particulièrement concerné par ces pratiques. D’une part parce que la forte reprise du tourisme multiplie le nombre de personnes susceptibles de tomber dans le panneau ; d’autre part, car cette reprise mal anticipée par les acteurs du secteur entraîne des perturbations importantes, ce qui se traduit par des difficultés à joindre les services clients des compagnies aériennes, des hôtels, etc.

Une journaliste de Bloomberg (1) décrit ainsi comment, après avoir cherché sur Internet le numéro du service client de sa compagnie aérienne pour changer un billet d’avion, elle est tombée sur un conseiller lui annonçant des frais de 150 dollars (147 euros). Pensant avoir affaire à la compagnie, elle a accepté, avant de réaliser son erreur. Elle a pu faire bloquer la transaction (et changer gratuitement le billet auprès de la compagnie) mais a été harcelée jusqu’à la date du vol par ce prestataire externe.

Autre exemple : les voyageurs qui se rendent en France doivent remplir un formulaire de localisation des passagers, le eu-PLF. Il est supposé permettre aux autorités de recenser les passagers ayant été exposés au coronavirus lors de leur voyage afin de faciliter la recherche des contacts. Ce document est gratuit, mais de nombreux sites Internet facturent néanmoins son remplissage pour une trentaine d’euros. À tel point que le site officiel s’est fendu d’un message d’alerte rappelant (mais uniquement en anglais !) que les sites faisant payer cette démarche sont frauduleux.

Le site européen officiel permettant de remplir le formulaire de localisation des passagers demandé par la France ne prévient les voyageurs qu’en anglais du caractère frauduleux de certains sites.

Pour ne pas vous faire avoir, et comme à chacune de vos visites sur Internet, soyez vigilants : ne vous fiez pas aveuglément aux résultats de recherche sur Google, car des sites peu sérieux peuvent avoir payé pour apparaître parmi les premiers résultats. Vérifiez toujours l’adresse du site sur lequel vous vous trouvez pour vous assurer qu’elle appartient bien à la compagnie aérienne ou l’organisme que vous voulez contacter. En cas de doute, jetez un œil au courriel de confirmation que vous avez reçu lors de votre réservation : les coordonnées de l’entreprise et de son service client y figurent bien souvent.

Morgan Bourven

8 août 2022