Assurance emprunteur : changez enfin d’assurance emprunteur pour économiser des milliers d’euros !
Trois ans après l’adoption du droit à la résiliation annuelle de l’ensemble des contrats d’assurance emprunteur, le marché demeure outrageusement dominé par les banques qui se rendent régulièrement coupables de manœuvres pour décourager les consommateurs d’en changer. Décidée à ce que cette avancée législative permette aux emprunteurs de bénéficier effectivement de gains massifs de pouvoir d’achat, l’UFC-Que Choisir lance un calculateur pour prendre connaissance des économies réalisables en changeant d’assurance emprunteur et sa filiale la SAS Que Choisir, immatriculée à l’ORIAS1, propose un comparateur « assurance emprunteur » pour qu’ils puissent identifier le contrat le plus adapté et un service d’aide au changement.
L’assurance emprunteur, une manne de plus de 6,5 milliards d’euros
Les consommateurs dépensent chaque année plus de 6,5 milliards d’euros de cotisations d’assurance emprunteur en couverture de leur crédit immobilier. Généralement imposée par la banque, cette garantie doit prendre en charge une partie, voire la totalité des échéances du prêt en cas de sinistre. Elle couvre le plus souvent le décès mais peut également porter sur l’invalidité ou encore la perte d’emploi.
Alors que les emprunteurs peuvent désormais choisir librement leur assurance, que ce soit lors de la souscription du prêt, ou chaque année, à la date anniversaire de leur contrat ou de leur crédit, le marché demeure trusté par les contrats bancaires2 dont les tarifs sont plus élevés. En effet, l’assurance emprunteur génère une marge brute exorbitante. Ainsi, sur 100 euros de primes versées, 68 euros sont conservés par l’assureur et seulement 32 euros sont reversés aux assurés. Une telle marge est deux fois supérieure à l’assurance habitation et même trois fois plus élevée que l’assurance automobile3 !
Dans ces conditions, on comprend mieux pourquoi rien n’effraie les banques lorsqu’il est question de décourager les consommateurs à changer de contrat. Aux pratiques strictement interdites (augmentation du taux d’intérêt du crédit immobilier, refus de renégociation externe) s’ajoutent les habituelles techniques pernicieuses (absence de réponse, demandes redondantes) qui ont pour unique objectif d’entraver la concurrence.
Faire jouer la concurrence sur l’assurance emprunteur : des milliers d’euros économisés !
Avec des taux maintenus à leur plancher, les emprunteurs doivent adopter le réflexe de négocier l’assurance proposée par la banque et/ou de la substituer par un contrat alternatif puisque son poids dans leur budget est colossal. Pour un consommateur âgé de 45 ans ayant emprunté 250 000 euros sur 20 ans4, l’assurance souscrite auprès du prêteur représente, en moyenne, près de 80 % du montant des intérêts (22 700 euros5 contre 28 600 euros) et donc un réservoir d’économies considérables !
En sollicitant la concurrence, tout en respectant les exigences de couverture de la banque, ce consommateur peut économiser plus de 11 000 euros sur l’ensemble de la durée de son crédit. Dans le détail, les gains sont massifs pour tous les profils. Ils varient de plus 6500 euros pour un consommateur de 65 ans à environ 15 000 euros pour un emprunteur de 35 ans !
Décidée à rendre effective la concurrence sur le marché de l’assurance emprunteur et à permettre aux consommateurs de bénéficier de gains significatifs de pouvoir d’achat, l’UFC-Que Choisir met en libre accès sur son site :
- Un calculateur pour estimer le montant des économies possibles en changeant d’assurance emprunteur et ainsi les conscientiser sur l’enjeu économique ;
Et sa filiale, la SAS Que Choisir, immatriculée à l’ORIAS comme mandataire d’intermédiaire d’assurance, propose :
- Un comparateur indépendant pour évaluer les offres disponibles et trouver le contrat le plus adapté au meilleur prix ;
- Un service d’aide au changement6 pour les accompagner dans leurs démarches et leur permettre d’économiser plusieurs milliers d’euros en toute sécurité.
NOTES