Nous ouvrons très régulièrement des litiges relatifs à des pannes prématurées sur des véhicules.
Elles sont parfois très graves entrainant la réfection ou le changement complet du moteur (plus de 7500 euros)
Nous adressons des demandes de prise en charge totale ou partielle aux constructeurs et ceux-ci réclament systématiquement l’envoi des dernières factures d’entretien du véhicule concerné.
Nous vous rappelons que les entretiens annuels ou tous les deux ans (selon les constructeurs) et selon un kilométrage défini 15 000 à 25 000 kilomètres (selon les constructeurs) peuvent maintenant être réalisés en dehors du réseau du constructeur, mais en respectant scrupuleusement les prescriptions de la marque.
Une petite tolérance est admise en cas de dépassement du délai entre deux révisions et dépassement du kilométrage.
Les factures établies par des centres auto ou des garagistes indépendants doivent préciser la nature des actes accomplis, des pièces changées et si possible en spécifiant avoir respecter les prescriptions du constructeur.
Si les révisions annuelles n’ont pas été effectuées dans les conditions réclamées par la marque concernée, nous avons systématiquement un refus de prise en charge.
Le non-respect des délais et conditions d’entretien amène à perdre également le bénéfice de la garantie constructeur de 5 ou 7 ans pouvant être proposée par certaines marques.
L’action de l’UFC QUE CHOISIR a ainsi permis, dans les conditions d’entretiens réguliers, à faire prendre en charge les pannes de la motorisation 1.2 puretech de Peugeot-Citroen-OpeL (groupe STELLANTIS) pendant 10 ans et 175 000 kilomètres.
Il y a donc lieu d’être vigilant et de respecter les conditions des entretiens de nos voitures