UFC-Que Choisir Aude/Pyrénées-Orientales

Démarchage téléphonique. Un achat groupé pour démocratiser une solution contre le harcèlement

Dans son combat contre le fléau du démarchage téléphonique, l’UFC-Que Choisir, via sa filiale, la SAS Que Choisir, lance un achat groupé de téléphones Panasonic dont l’efficacité contre les appels de prospection commerciale a été reconnue par un panel d’utilisateurs avertis.

Malgré les avancées législatives obtenues par l’UFC-Que Choisir ces derniers mois (interdiction du démarchage téléphonique dans le domaine de la rénovation énergétique, renforcement de Bloctel et montant décuplé des sanctions en cas de contournement, strict encadrement du démarchage dans le domaine des assurances), la prospection commerciale téléphonique, particulièrement intrusive, agaçante et source de litiges de consommation, n’est toujours pas interdite par défaut comme cela est le cas chez plusieurs de nos voisins européens.

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29 octobre 2021

Gaz et électricité : comment se protéger des hausses spectaculaires

En ces temps d’explosion des prix sur les marchés de gros du gaz et de l’électricité, vous êtes très nombreux à recevoir des avis de hausses de tarif de la part de votre fournisseur et à nous interroger sur la marche à suivre. Nos conseils.

Les temps sont durs pour de nombreux fournisseurs d’énergie qui ne produisent ni gaz ni électricité. Obligés de s’approvisionner sur les marchés de gros, ils subissent de plein fouet l’explosion des prix, qu’ils s’empressent de répercuter sur leurs clients. C’est ainsi que la marque Happ-e d’Engie qui proposait des offres à -10 % sur le prix du kWh hors taxes par rapport au tarif réglementé, il y a encore quelques jours, est subitement devenue hors de prix. Son kWh électrique est passé à 25 centimes TTC en option de base quand le tarif réglementé d’EDF est à 16 centimes ! Idem avec l’heure pleine à 29,7 centimes au lieu de 18,2 et l’heure creuse à 21,4 centimes au lieu de 13,6. Son offre gaz est presque aussi excessive. Happ-e ne fait d’ailleurs que suivre un mouvement quasi général.

Les souscripteurs de l’opération « Énergie moins chère ensemble » organisée par l’UFC-Que Choisir en 2019 commencent à témoigner en masse des propositions tarifaires insensées que leur fait Ekwateur à l’issue de leur contrat. Avec un abonnement plus cher qu’en tarif réglementé, et un kWh beaucoup plus cher, que ce soit en gaz ou en électricité. Par exemple, 24,4 centimes pour l’heure pleine TTC en électricité au lieu de 18,2 en tarif réglementé, et 19,9 centimes l’heure creuse au lieu de 13,6.

D’ailleurs Ekwateur n’est pas le seul à assommer ses clients avec une hausse de prix spectaculaire, c’est devenu une règle de survie pour de nombreux fournisseurs. C’est ainsi qu’un client du fournisseur GreenYellow avait opté pour l’offre d’électricité avec un kWh hors taxes à -10 % en septembre dernier, il vient de recevoir un avis de hausse de 30 %, à la fois sur l’abonnement et le kWh !

ALORS QUE FAIRE ?

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20 octobre 2021

Hypertension : les substituts au sel utiles dans certains cas

Aliment clé dans l’hypertension artérielle, le sel peut être remplacé par le potassium ou le magnésium. L’utilité réelle de ces substituts fait débat. Une nouvelle étude suggère que pour les personnes les plus à risque, ils peuvent être bénéfiques.

Que ce soit pendant la cuisson ou dans l’assiette, ajouter du sel pour relever nos plats est un geste courant. Mais le sodium qu’il contient a un impact sur la tension artérielle. Les hypertendus se doivent donc d’observer une certaine modération. Adapter son alimentation en salant moins est même la première mesure conseillée, avant les médicaments. Dans les rayons des supermarchés, des substituts à base de potassium ou de magnésium leurs sont également proposés.

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20 octobre 2021

Impôts 2022 : ce qui va changer pour les particuliers

Le projet de loi de finances pour 2022 comporte peu de nouveautés pour les particuliers. Il revalorise le barème de l’impôt pour tenir compte de l’inflation, apporte des précisions sur le crédit d’impôt pour emploi à domicile et gèle la redevance audiovisuelle en 2022.

Fini la valse des réformes fiscales, le dernier budget du quinquennat Macron se contente de liquider les affaires courantes en attendant la prochaine élection présidentielle. À situation constante, les impôts que vous payerez en 2022 (sur vos revenus de 2021) seront donc équivalents aux impôts payés en 2021 (sur vos revenus de 2020). À la marge, certaines mesures votées courant 2021 permettront néanmoins de réduire la facture à régler l’an prochain.

LA REVALORISATION DU BARÈME DE L’IMPÔT

Comme chaque année, les limites des tranches du barème progressif de l’impôt sur le revenu vont être revalorisées en fonction de l’augmentation des prix à la consommation hors tabac constatée en 2021. Soit une hausse de 1,4 %. Cela permettra de neutraliser les effets de l’inflation sur votre imposition. Le nombre de tranches d’imposition et les taux d’imposition resteront inchangés. Ainsi, le barème applicable à vos revenus de 2021, pour un quotient familial d’une part, devrait être le suivant :

Fraction du revenu imposable Taux
N’excédant pas 10 225 € 0 %
De 10 225 € à 26 070 € 11 %
De 26 070 € à 74 545 € 30 %
De 74 545 € à 160 336 € 41 %
Supérieure à 160 336 € 45 %

Les seuils et limites indexés sur le barème seront revalorisés dans les mêmes proportions.

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20 octobre 2021

Assurance maladie : haro sur les complémentaires

Trop chères, peu efficaces, redondantes avec l’assurance maladie : dans son Livre (très) noir des mutuelles, Daniel Rosenweg pose un diagnostic sévère sur le rôle et le coût des complémentaires santé.

La facture de l’assurance santé ne cesse de s’alourdir pour les ménages. Nous sommes bien placés pour le savoir : l’UFC-Que Choisir scrute chaque année les appels de cotisations des complémentaires santé. Dans son Livre (très) noir des mutuelles, Daniel Rosenweg, longtemps journaliste au Parisien et spécialiste en économie de la santé, partage notre constat. Et en rajoute une sacrée louche. Son analyse est cinglante. Pour lui, la hausse constante des tarifs ces dernières années est indéfendable : la taxe Covid imposée par l’État, avancée comme prétexte, ne couvre pas, loin de là, les substantielles économies engrangées par les complémentaires tout au long de la crise sanitaire. Et les plafonds de prix et de remboursement instaurés à l’occasion du 100 % santé modèrent leurs charges sur les postes qui leur reviennent traditionnellement…

NOMBREUSES INÉGALITÉS

L’inflation, note l’auteur, ne touche pas tous les foyers de la même façon : les bénéficiaires de contrats collectifs d’entreprise sont mieux protégés des hausses, quand celles et ceux qui n’ont d’autre choix que de se couvrir à titre individuel sont pleinement exposés. Entre les fonctionnaires, les personnes à la retraite, au chômage ou sous statut indépendant, 30 millions de personnes sont concernées ! Alors même que les remboursements leur sont moins favorables… C’est l’une des inégalités générées par les complémentaires, mais pas la seule : 11 millions de personnes ne sont pas couvertes ou ont besoin de l’aide de l’État pour le faire.

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20 octobre 2021