Moustique tigre : une panoplie de tests pour s’en protéger
Il est loin le temps où les piqûres de moustiques n’entraînaient que des désagréments. S’y ajoute la crainte de la dengue ou du chikungunya depuis que le moustique tigre s’est implanté sur une bonne partie du territoire. Nous avons testé des produits d’extérieur et d’intérieur pour s’en débarrasser, mais les comportements comptent aussi.
Arrivé d’Italie dans les Alpes-Maritimes en 2004, le moustique tigre progresse depuis d’année en année. Il est désormais présent dans 64 départements. Pourtant, il n’y a pas plus casanier que lui. Il vole dans un rayon de 150 mètres, guère plus. S’il s’implante aussi facilement un peu partout, c’est uniquement parce que nous transportons ses œufs au gré de nos déplacements. Le moindre objet susceptible de contenir un peu d’eau et qui a séjourné à l’extérieur devient en effet un lieu de ponte. Comme ses œufs sont indestructibles, ils finissent par éclore des semaines, des mois ou des années plus tard, lorsque les conditions météo s’y prêtent, là où on a déposé le pied de parasol, l’arrosoir, le pot de fleurs ou tout autre article d’extérieur. Pour chaque ponte, c’est 100 à 150 nouveaux moustiques qui s’envolent autour !
À CHACUN D’AGIR
Paiement par coupons PCS Gare aux arnaques
Police et gendarmerie multiplient les alertes aux escroqueries s’appuyant sur les coupons PCS, un moyen de paiement intraçable qui fait la fortune des cyberdétrousseurs. Abus de confiance, escroquerie, chantage… leurs stratagèmes sont multiples. Voici leurs tactiques et comment les déjouer.
Une retraitée de Brignoles délestée de plusieurs dizaines de milliers d’euros par une relation virtuelle sur WhatsApp, une chercheuse d’emploi allégée de 1 400 € par un pseudo-employeur pour un travail à domicile, un chaton réservé pour 150 € sur un site d’annonces entre particuliers, mais que l’acheteur ne verra jamais… Le point commun entre toutes ces arnaques ? Les coupons PCS, des tickets de 20 à 250 € que les victimes sont invitées à aller acheter chez un buraliste et qui permettent aux arnaqueurs de créditer des cartes (souvent des dizaines) qu’ils peuvent obtenir et utiliser en tout anonymat, notamment en retirant des espèces dans des distributeurs à l’étranger.
« Le genre d’arnaque qui s’appuie sur ce moyen de paiement est typique de ceux que l’on appelle les “brouteurs” d’Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Sénégal, Nigéria), mais elles peuvent aussi être perpétrées depuis l’Afrique du Nord ou par des francophones établis dans les pays de l’Est, à Chypre, en Israël… explique Jean-Jacques Latour, responsable de l’expertise en cybersécurité pour le site d’assistance officiel aux cybervictimes Cybermalveillance.gouv.fr. Elles ne coûtent pas cher à monter et s’opèrent souvent depuis des cybercafés locaux non contrôlés, ce qui renforce le sentiment d’impunité des auteurs. »
Les cartes PCS, émises par la société française CreaCard (qui n’a pas donné suite à notre demande d’interview), ne sont pas les seules à être utilisées par les escrocs. Ces derniers ont aussi recours à Neosurf, Transcash ou aux mandats cash de Western Union, eux aussi intraçables.
DES TECHNIQUES D’ARNAQUE BIEN RODÉES
Vaisselle en bambou mélaminé : interdite après des années de commercialisation
La vaisselle réutilisable en bambou mélaminé, qui comprend notamment nombre d’articles destinés aux enfants, n’est plus autorisée à la vente.
C’est par une note d’information de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) que l’information vient d’être diffusée : la vaisselle en plastique et bambou (bentos, bols, saladiers, etc.) ne peut pas être mise sur le marché. Ou du moins ne peut plus, puisque depuis des années les autorités ont laissé les consommateurs en acheter sans lever le petit doigt. Rien n’a pourtant changé dans la règlementation qui explique ce revirement.
Les matériaux destinés à entrer en contact avec les denrées alimentaires font l’objet d’un encadrement spécifique qui énonce un principe d’inertie : ils ne doivent pas relarguer de substances susceptibles de nuire à la santé. Par ailleurs, un règlement européen datant de 2011 énonce la liste des substances que les fabricants peuvent ajouter aux matières plastiques. Or, constate la DGCCRF, le bambou ne figure pas au nombre de ces composés. Pire, ajoute-t-elle, différentes analyses ont montré que l’utilisation de bambou dans les matières plastiques a pour effet de déstabiliser le produit fini menant ainsi à des migrations (notamment en formaldéhyde ou mélamine) supérieures à celles observées dans les produits en plastique conventionnels. Une note de la Commission européenne précise qu’il y a eu plus de 50 notifications dans le cadre du Système d’alertes rapides pour les produits alimentaires avec, dans 10 % des cas, un dépassement flagrant (d’un facteur de plus de 10) de la limite de migration en formaldéhyde.
ENSEMBLE, OBTENONS DE NOUVEAU LES MEILLEURES OFFRES ÉLECTRICITÉ ET GAZ
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Amazon se fait prier pour rembourser
Monsieur G. qui habite Rouffiac d’Aude a commandé le 8 mars sur AMAZON un ordinateur APPLE de 512 Go et a reçu un appareil de 256 Go. Il l’a retourné au site fin mars et depuis AMAZON refuse de rembourser son client au prétexte qu’il n’a pas renvoyé le bon matériel et que la livraison de l’ordinateur souhaité est imminente.
Le 29 avril, Monsieur G. se rend à notre antenne locale qui envoie un courrier recommandé au site en lui demandant un geste commercial pour son client de longue date.
Le 11 mai, notre adhérent confirme qu’AMAZON l’a bien remboursé.
GAIN TOTAL : 1969 euros.
SAMASSUR : quand une mutuelle vous assure à votre insu
Monsieur B. qui habite Névian a constaté sur son compte un prélèvement injustifié de mensualités par la mutuelle POP SANTE DE SAMASSUR sise à Monteux (84).
Il a fait opposition au prélèvement mais souhaite le remboursement des sommes indûment prélevées.
Par ailleurs, sa propre mutuelle, la MGEN lui a transmis la copie d’une demande de résiliation que notre adhérent a estimé être un faux avec une signature qui ne correspond pas à la sienne. Néanmoins, la société INTRUM lui adresse des courriers de recouvrement.
Le 19 aout 2020, il se rend à notre antenne locale qui envoie un courrier à l’assurance, avec copie à INTRUM et à la DDCSPP (direction des Fraudes).
En septembre, notre adhérent reçoit un courrier d’INTRUM signifiant qu’il stoppait la procédure de recouvrement et qu’il allait faire des recherches.
Puis en mai 2021, monsieur B. informe l’UFC qu’il a bien été remboursé.
GAIN TOTAL : 180 euros.
AG UFC-Que Choisir de l’Aude
L’Assemblée Générale de l’Association se tiendra le samedi 26 juin 2021
à partir de 14h
à LEZIGNAN CORBIERES
à la MJC au 25 Rue Marat / SALLE N° 1 RDC « JO TEULON »
Vous seront présentés le rapport moral et le rapport financier ainsi que les projets en cours et à venir.
Dans le cas où vous ne pouvez être présent et que vous souhaitez participer, vous pouvez envoyer votre pouvoir
en cliquant sur le lien ci-dessous
Assemblée Générale de l’UFC Que Choisir de l’Aude du 26 juin 2021
POUVOIR
Je soussigné.e ……………………………………………………. ; adhérent(e) à l’association;
demeurant :
donne pouvoir à M. – Mme (rayer la mention inutile) …..………………………
pour prendre part à l’ensemble des délibérations, voter ou s’abstenir, et participer à tous les débats prévus à l’ordre du jour.
Fait à …………………..
le ……………..
Signature
Si vous avez besoin d’informations complémentaires n’hésitez pas à nous contacter par mail ou par téléphone (04 68 47 64 00 ou 04 68 32 68 72).