UFC-Que Choisir Aude/Pyrénées-Orientales

Contrôle technique : les centres débordés

Contrôle technique : les centres débordés

Le 23 juin, c’est la date officielle de la fin de la tolérance pour les automobilistes n’ayant pas pu réaliser le contrôle technique dans les délais. Désormais, tous se précipitent dans les centres de contrôle, au risque de ne pouvoir passer à temps.

Contrôle technique Les centres débordés

Dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, l’ordonnance n° 2020-306 avait annoncé un report du délai imposé par l’administration pour réaliser les contrôles techniques à partir du 12 mars. Le ministère de l’Action et des Comptes publics a enfin indiqué, via l’ordonnance n° 2020-560, la date officielle de la fin de cette tolérance. Elle est fixée au 23 juin 2020. Cette suspension permettait aux automobilistes confinés et n’ayant pu réaliser le contrôle technique dans les temps de ne pas être pénalisés. À partir de cette date, il faudra donc que tous les véhicules concernés soient passés dans un centre.

RISQUE D’ENGORGEMENT

Mais cette date butoir relativement proche pourrait se traduire par des embouteillages dans les centres et de nombreux automobilistes pourraient ne pas réussir à passer leur contrôle technique. Des centaines de milliers de conducteurs ne seraient ainsi plus en règle après le 23 juin.

Plusieurs éléments sont en cause. Sans même la crise sanitaire du Covid-19, la période de mars à mai 2020 devait être assez chargée en nombre de contrôles techniques. Car beaucoup d’automobilistes avaient avancé leur échéance au printemps 2018 pour éviter de devoir subir la réforme du contrôle technique rendant l’examen plus difficile, entrée en vigueur en juin 2018. Et comme le contrôle a lieu tous les 2 ans, ce sont autant de voitures qui arrivent dans les centres. Selon les estimations, plus de la moitié (55 %) des véhicules qui devaient effectuer leur contrôle technique en mars ne l’ont pas fait. Ce taux grimpe à 83 % en avril !

À cela s’ajoute l’allongement du délai de contrôle. Le groupe SGS (réseaux Auto Sécurité et Sécuritest) avance que les délais de réalisation d’un contrôle vont s’allonger de 20 % en raison des mesures sanitaires que les opérateurs doivent prendre : désinfection des équipements, pose de housses de protection dans les véhicules, etc. Autant de facteurs qui amènent inéluctablement à un engorgement des centres. Le groupe SGS constate déjà un délai d’attente de 15 jours, au lieu de 2 habituellement malgré les mesures prises avec, notamment, l’élargissement des amplitudes horaires et l’incitation à prendre rendez-vous et payer en ligne afin de gagner du temps.

Yves Martin

27 mai 2020

Casques de moto : nouvelle norme d’homologation

Casques de moto : nouvelle norme d’homologation

Pour être commercialisé en France, un casque de moto doit être homologué selon la norme en vigueur. Vieillissante, l’actuelle norme 22.05 va être remplacée par la 22.06, plus sévère, en juin 2020. Elle ne sera toutefois imposée aux fabricants qu’à partir de 2023.

Casques de moto Nouvelle norme d’homologation

La nouvelle norme d’homologation des casques de moto et scooter devrait être votée en juin. Elle imposera des tests plus sévères et les fabricants auront 3 ans, jusqu’en 2023, pour s’y conformer. Toutefois, certains d’entre eux ont pris les devants et seraient à même de proposer des casques répondant à cette nouvelle norme dès cet été.

Tous les casques vendus en France sont conformes à la norme d’homologation actuellement en vigueur (ECE 22.05), mais la protection qu’ils offrent n’est pas toujours optimale. Notre enquête sur le niveau de protection des casques a en effet démontré que les conditions de chocs réels ne correspondent pas vraiment à celles utilisées pour leur homologation. Vieille de 20 ans, la norme est enfin remise au goût du jour et imposera des critères plus sévères.

Si la méthode ne change pas (on laisse tomber le casque sur un support dur), elle intègre désormais des tests d’impacts sur différents angles et à différentes vitesses. Il est aussi prévu que les casques modulables, de plus en plus utilisés par les motards, soient testés avec la mentonnière fermée mais aussi ouverte. La norme 22.06 imposera également un contrôle de la résistance des matériaux face à l’abrasion et prendra en considération les dommages causés au cerveau par les rotations. Ainsi, des capteurs placés dans le casque mesureront cette rotation lors des impacts. Afin d’être homologuées 22.06, les visières devront résister à l’impact à haute vitesse de billes d’acier (elles sont projetées à une vitesse de 60 mètres par seconde, soit 216 km/h !). Les visières devront alors ne pas se briser, se fendre, se déformer ou se détacher du casque. Les visières solaires seront autorisées seulement si elles ne réduisent pas le champ de vision (en dessous de 105° en périphérique) et si elles n’empêchent pas l’ouverture de la visière principale. Les visières principales teintées ne seront autorisées que si elles laissent passer un minimum de 35 % de transparence (contre 50 % aujourd’hui). Elles recevront alors un marquage spécifique précisant qu’elles ne doivent être utilisées qu’en journée.

Pour répondre à ces nouvelles exigences, les casques risquent d’être plus gros, plus imposants, plus lourds (ce qui pourrait nuire au confort) et, certainement, plus chers. Il ne sera toutefois pas obligatoire de changer son casque pour un répondant à la nouvelle norme. En revanche, si votre casque commence à dater (s’il n’y a pas de date limite, des signes traduisent un casque vieillissant : mousse en mauvais état, impacts sur l’extérieur, sangle et système de fermeture usés…) il serait judicieux d’attendre un peu et d’opter pour un modèle homologué selon la nouvelle norme ECE 22.06 pour obtenir le meilleur niveau de protection.

Yves Martin

27 mai 2020

Tentative de phishing : l’arnaque au colis est de retour

Tentative de phishing : l’arnaque au colis est de retour

Si vous recevez un SMS indiquant que vous devez vous acquitter de frais d’affranchissement avant de recevoir votre colis, méfiance… Si vous payez, vous vous retrouverez abonné à votre insu à de soi-disant cours de yoga.

L’actualité continue de faire les choux gras des escrocs, qui ont surfé sur les conséquences de la pandémie de Covid-19 pour redoubler d’imagination sur la Toile. Principalement, les tentatives de phishing (hameçonnage), qui visent à vous soutirer des données personnelles à des fins frauduleuses, pullulent.

Après l’accès gratuit à Netflix, le chantage à la webcam ou encore les faux sites proposant masques ou gel hydroalcoolique, l’arnaque au colis, qui n’est pas nouvelle, se répand depuis quelques jours. En effet, la vente à distance a le vent en poupe depuis le début de la crise sanitaire. Cette fois, vous êtes sollicité directement sur votre téléphone portable. Un SMS envoyé par un numéro inconnu (mais pas masqué, probablement le fait de spoofing) vous informe qu’un paquet vous attend mais ne peut vous être livré faute d’affranchissement. Vous êtes alors invité à cliquer sur un lien.

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L’arnaque au colis commence par la réception d’un SMS.

Vous atterrissez sur un site Internet qui usurpe l’identité visuelle de La Poste. Un coup d’œil sur l’URL (userportal.trackassist.cloud) permet de constater qu’il ne s’agit pas de l’adresse officielle de l’organisme. Vous apprenez que vous devez vous acquitter de 2 € afin de recevoir votre colis. Vous êtes ensuite amené à entrer la référence spécifiée dans le SMS reçu. Vous arrivez alors sur une nouvelle page, soit un formulaire dans lequel vous devez renseigner vos coordonnées avant de régler les 2 €, sur la page suivante.

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Cette page utilise l’identité visuelle de La Poste pour mettre les potentielles victimes en confiance.

Lire scrupuleusement la case pour valider les conditions générales de vente vous permettra de réaliser que payer (et donc donner vos coordonnées bancaires) équivaut à vous abonner au service Yogasuma.care, au tarif de 62 € par mois ! Il s’agit d’un abonnement caché à un site rédigé en anglais, disant délivrer des cours de yoga en ligne. Vrai ou faux, nous ne le savons pas, mais soyez certain que vous ne verrez jamais arriver aucun paquet et que les 62 €, eux, vous seront bel et bien débités chaque mois. Sans parler du fait que vos données personnelles et bancaires pourront être utilisées à d’autres fins frauduleuses.

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C’est cette mention précochée en bas du formulaire qui va vous coûter, au minimum, 62 € par mois.

Que faire en cas d’arnaque à l’abonnement caché ?

Si vous avez entré vos coordonnées bancaires afin de payer les fameux 2 €, vous vous êtes engagé à votre insu auprès de Yogasuma.care, qui vous débitera 62 € deux jours plus tard, puis chaque mois. Dès que vous réalisez la supercherie, rendez-vous sur le site pour résilier. Si cela ne fonctionne pas, prévenez votre banquier et faites opposition sur votre carte bancaire afin de faire cesser les prélèvements indus.

Vous pouvez aussi signaler l’escroquerie en ligne sur la plateforme gouvernementale Cybermalveillance.gouv.fr. Ils vous dispenseront des conseils.

Éviter les pièges

Afin de ne pas tomber dans le panneau, lorsque vous atterrissez sur le site d’une administration, vérifiez que l’URL correspond à celle du site officiel. Faites aussi attention à l’orthographe et assurez-vous que le site dispose de mentions légales. Si ce n’est pas le cas, fuyez.

Si vous recevez un SMS d’un expéditeur inconnu qui vous promet une offre alléchante ou la réception d’un colis, méfiez-vous. Les promesses trop belles pour être vraies n’existent pas.

Enfin, ne donnez jamais vos coordonnées bancaires sur un site que vous ne connaissez pas. En cas de doute, contactez l’organisme officiel (ici, La Poste).

La douane met en garde contre des e-mails frauduleux

La Direction générale des douanes et droits indirects vient d’alerter sur Twitter concernant la circulation de faux e-mails usurpant son identité. Le procédé est proche de l’escroquerie décrite ci-dessus : un courriel indique qu’un colis vous attend. Cette fois, vous devez vous acquitter de frais de douane avant de le recevoir et donc entrer vos coordonnées personnelles et bancaires. L’organisme précise que l’adresse mail colis@douane.gouv.fr n’existe pas.

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Le tweet de la Direction générale des douanes.

Marie Bourdellès

27 mai 2020

Orange : la galère du dépannage

Orange : la galère du dépannage

Des réparations qui tardent, des rendez-vous auxquels personne ne se présente, des déplacements gratuits facturés… Les clients d’Orange sont nombreux à s’arracher les cheveux dès qu’un technicien doit intervenir à leur domicile.

Orange La galère du dépannage

Après des mois de combat, Laurence a remporté quelques batailles contre son opérateur, Orange, mais pas encore la guerre. Au début, pourtant, tout semblait se dérouler normalement. En novembre dernier, ayant constaté que sa connexion Internet ne fonctionnait plus, cette habitante d’un petit village du Rhône contacte la hotline d’Orange. Après quelques vérifications, le téléconseiller décide d’envoyer un technicien à son domicile. À la date et à l’heure prévues, l’homme sonne à sa porte et, au bout de quelques minutes, conclut que le problème ne vient pas de chez elle, mais du réseau de l’entreprise. Manque de chance, le badge qu’il porte ne lui permet pas d’accéder à l’armoire de rue où se situe la panne mais, promis, il fera remonter l’information et la réparation sera vite réalisée.

Sauf que les jours s’écoulent, et Laurence ne peut toujours pas se connecter à Internet. Elle rappelle donc la hotline d’Orange. On lui fixe un nouveau rendez-vous, mais personne ne s’y présente. « Lorsque j’ai demandé des explications, on m’a assuré que je n’étais pas chez moi lorsque le technicien est passé, alors que je n’ai pas bougé de l’après-midi ! » Un troisième rendez-vous est programmé, qui ne sera pas honoré non plus, puis un quatrième… En l’espace de quelques semaines, Laurence se fait poser pas moins de cinq lapins, pour lesquels elle aura à chaque fois pris une demi-journée de congé ou demandé à sa fille de rester à son domicile. Et finalement, sa connexion est rétablie dans les jours suivants, comme par magie !

L’histoire aurait pu s’arrêter là, si ce n’est que peu de temps après, Laurence découvre sur son compte bancaire un prélèvement de 175 €, correspondant au prix de son forfait mensuel (dont elle n’a pas pu profiter !) et de deux déplacements de technicien, à 69 € chacun. Après plusieurs réclamations, l’opérateur finit par lui accorder un « geste commercial » de 90 €, que Laurence trouve insuffisant. « Orange exige que je prouve ma présence chez moi au moment où le technicien était censé passer. Je ne vois pas comment faire. Dans la mesure où je ne suis pas responsable de la panne, je ne devrais rien à avoir à payer », clame-t-elle à juste titre.

Trop de facturations abusives

L’opérateur assure tout faire pour éviter que ce genre de mésaventure ne se produise, même s’il reconnaît que parfois des techniciens ont un empêchement de dernière minute, et qu’ils ne peuvent pas prévenir les clients faute de disposer de leur numéro. Pourtant, Laurence l’affirme : « Orange avait mes coordonnées. La preuve, c’est que le premier technicien m’a téléphoné parce qu’il ne trouvait pas mon domicile. » Cette abonnée n’est pas un cas isolé. Christine, par exemple, nous a contactés car elle ne parvenait pas à obtenir le remboursement des 69 € de frais de déplacement qu’elle avait dû payer ; elle avait pourtant alerté Orange sur le fait que l’adresse figurant sur sa facture était erronée ! Même chose pour Patrick, qui a été prélevé alors que sa connexion a été rétablie sans que personne ne se présente chez lui. Quant à Marcel, on lui a également compté des déplacements bien qu’il soit resté plusieurs jours chez lui à attendre un technicien… qui n’est jamais venu. « Il a peut-être tenté de me joindre, mais justement, j’avais demandé une intervention parce que mon téléphone fixe était en panne. Et, dans ma maison, le réseau mobile Orange ne passe pas. »

De légers signes d’amélioration

Du côté d’Orange, la direction a beau se montrer rassurante, les salariés, eux, reconnaissent que la situation est loin d’être optimale. La course effrénée à la rentabilité dans laquelle s’est engagé l’opérateur il y a quelques années semble avoir atteint ses limites, notamment sur le réseau de cuivre, où l’entretien des lignes se réduit à son strict minimum. Les équipements vieillissants demeurent inchangés, les réparations sont repoussées… Quant aux techniciens, leur nombre a fondu comme neige au soleil,et ils ont été remplacés le plus souvent par des sous-traitants aux conditions de travail et de sécurité peu enviables. « Alors qu’un salarié effectuait quatre ou cinq interventions dans une journée, un sous-traitant peut être amené à en réaliser une quinzaine sur plusieurs départements », déplore Guillaume Lamourette, secrétaire départemental du syndicat CGT Fapt Orange des Bouches-du-Rhône. Pas étonnant, dès lors, que certains soient tentés d’indiquer qu’un client ne se trouve pas à son domicile plutôt que de chercher à le contacter. La pression est parfois si forte que des prestataires font eux-mêmes appel à d’autres sous-traitants qui, pour quelques-uns d’entre eux, n’hésitent pas à envoyer sur le terrain des employés peu formés, voire des autoentrepreneurs rémunérés à la tâche. « C’est vrai qu’Orange a, un temps, cherché à limiter les frais d’entretien de son réseau de cuivre, mais la tendance s’est inversée, semble constater Frédéric Pelletier, secrétaire fédéral CFDT d’Orange. Les prestataires sont mieux considérés, la sous-traitance en cascade est encadrée, les unités d’intervention (UI) chargées d’entretenir le réseau, mieux organisées. Certes, la situation n’est pas encore idéale, et vu le très grand nombre d’abonnés, il n’est pas étonnant que des problèmes surviennent. Mais on sent que la qualité redevient un enjeu majeur. » La mise en demeure de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep), adressée à Orange fin 2018, n’est certainement pas étrangère à ce revirement. Il reste maintenant à transformer ces bonnes intentions en actes.

Vos droits en matière de dépannage

En cas de problème sur ma ligne, quelle marche dois-je suivre ?

Contactez l’assistance téléphonique d’Orange au 3900. Si votre installation peut être à l’origine du dysfonctionnement, un rendez-vous est fixé et un technicien se rendra sur place. S’il s’avère que le problème vient de chez vous, le déplacement vous sera facturé. Dans le cas contraire, l’intervention est gratuite.

Bon à savoir : les frais de déplacement s’élèvent à 69 € en métropole, à 62,39 € en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion, et à 57,50 € en Guyane et à Mayotte. Chaque dépannage est garanti un mois.

Orange a-t-il le droit de me facturer l’intervention alors que je n’ai pas vu de technicien ?

Si personne n’est intervenu, soit le problème ne venait pas de votre installation, soit la réparation n’a pas été effectuée, soit encore le rendez-vous a été annulé. Quoi qu’il en soit, en pareils cas, vous n’êtes pas censé payer de frais de déplacement.

J’ai beau jurer que je me trouvais à la maison quand le technicien devait passer, Orange ne veut rien entendre. Que faire ?

L’opérateur, que nous avons contacté, nous assure ne réclamer à l’abonné aucune « preuve » de sa présence au domicile, et procéder au remboursement sur simple demande – même si ce n’est pas ce que certains témoins ont vécu. En cas de désaccord, vous n’aurez d’autre choix, faute de pouvoir prouver que vous étiez bien là, que d’invoquer votre bonne foi auprès du service client, de préférence par écrit (Service client Orange, 33734 Bordeaux Cedex 9). Si le litige n’est pas résolu, saisissez le médiateur des télécoms (Mediation-telecom.org).

Cyril Brosset

27 mai 2020

Chez Orange, la technique ne suit pas

Monsieur B. qui habite Lézignan Corbières, possède un abonnement Internet
chez ORANGE mais son accès au réseau s’avère tout à fait intermittent avec de multiples
coupures. Malgré plusieurs interventions techniques, aucune amélioration n’a lieu et les
prélèvements de son abonnement continuent.
Le 10 mars, monsieur B. vient consulter notre antenne de Narbonne qui envoie une réclamation
au fournisseur d’accès en demandant non seulement le rétablissement de la ligne mais
également les remboursements des mensualités depuis janvier 2020 et des 69 euros prélevés
pour une intervention qui n’a jamais eu lieu.
Le 7 avril, l’UFC recontacte son adhérent qui informe de la réparation de la ligne. Par contre, on
ne lui a remboursé qu’un seul mois d’abonnement.
Puis le 24 avril, Monsieur B. informe qu’il a obtenu le remboursement souhaité.
GAIN TOTAL : 214 euros.

18 mai 2020

Orange nécessite beaucoup de patience et un petit coup de pouce d’UFC-Que Choisir

Madame M. qui habite Fendeille possède un abonnement chez ORANGE.

Sa ligne téléphonique, coupée depuis le 24 février, a été remise en service mais ni Internet, ni la
télé ne fonctionnent. Elle a contacté plusieurs fois l’opérateur qui promet une intervention pour
la semaine suivante mais rien ne change, sinon qu’ORANGE a consenti à sa cliente un geste
commercial de 40 euros.
Le 7 avril, Madame M. vient donc consulter notre antenne de Carcassonne qui remplit un
dossier de demande d’intervention auprès du service consommateur de l’opérateur.
Le 8 avril, le service répond que des travaux sont en cours et qu’un rendez-vous a été pris pour
le 9 avril afin de rétablir la liaison Internet.
Le 24 avril, notre adhérente informe l’UFC qu’ORANGE lui a changé sa box après avoir
effectué les réparations nécessaires au niveau de l’armoire électrique du village. Tout
fonctionne normalement.
GAIN TOTAL : 50 euros.

18 mai 2020

vu sur « La Voix du Nord » le 16.05.2020

Air France: les clients privés de voyage vont pouvoir choisir entre des avoirs ou des remboursements

Pressée par la Commission européenne et l’UFC-Que Choisir, la compagnie aérienne ouvre finalement la voie à des remboursements. PHOTO PASCAL BONNIERE / LA VOIX DU NORD

Pressée par la Commission européenne et l’UFC-Que Choisir, la compagnie aérienne ouvre finalement la voie à des remboursements. PHOTO PASCAL BONNIERE / LA VOIX DU NORD – VDNPQR

Le groupe Air France-KLM a annoncé que les clients dont les vols ont été annulés en raison de la crise du coronavirus pourront se faire rembourser, comme l’exigeaient des organisations de consommateurs telle que l’UFC-Que Choisir.

« L’évolution récente de la situation sanitaire mondiale et la levée progressive des confinements donnent une meilleure visibilité sur l’évolution du programme de vols pour les prochains mois », a indiqué le groupe dans un communiqué mis en ligne sur son site. « Air France et KLM ont donc décidé d’ajuster leur politique de remboursement pour les annulations de vols effectives à partir du 15 mai : les clients concernés auront le choix entre un avoir ou un remboursement », est-il précisé.

Le groupe aérien prévient toutefois que « le traitement de ces demandes pourrait prendre plus de temps », en raison « de l’ampleur de la crise et du nombre d’annulations ».

Bonification de 15 % sur les avoirs

Autre cas de figure : si votre billet a été annulé entre le 15 mars et le 15 avril, vous avez pu demander un avoir, un bon d’achat qui sera remboursable au bout de 12 mois. Les clients sont encouragés à continuer d’opter pour un avoir, avec la promesse d’une bonification de 15 % sur la valeur du billet initial si cet avoir est reporté sur une réservation ultérieure.

Ce changement de ton est salué par Alain Bazot, le président de l’UFC Que choisir, même s’il ne le trouve pas suffisant, rapporte France Inter. «  Pourquoi les clients avant le 15 mai ne bénéficieraient-ils pas eux aussi du droit au remboursement, tel que la législation le prévoit ? C’est de façon très discrétionnaire qu’Air France applique ou n’applique pas le règlement. Il fait une scission entre les catégories de clients ! »

À ce stade, rappelle-t-il, sur les 57 compagnies aériennes mises en demeure par l’UFC Que Choisir de se mettre en conformité avec la loi, seule EasyJet est rentrée dans les clous.

17 mai 2020

Réparation de vélo : comment profiter du chèque de 50 €

Réparation de vélo : comment profiter du chèque de 50 €

Pour inciter les français à remonter en selle, le gouvernement subventionne la réparation des vélos à hauteur de 50 €. Ce montant suffit à couvrir plusieurs petites réparations, comme le changement de chambre à air et la remise en état des freins. Voici comment en profiter.

Réparation de vélo Comment profiter du chèque de 50 €

Proximité limitée entre cyclistes et trajet sans détour entre le point de départ et le point d’arrivée font du vélo le moyen de transport le plus sûr pour limiter la propagation du coronavirus. D’autant qu’il soulage aussi les transports publics. Pour inciter les français à se remettre en selle, les métropoles ont renforcé le réseau de pistes cyclables (70 km supplémentaires à Lyon, 50 km à Paris ou encore 18 km à Grenoble). En complément, le gouvernement propose un chèque de 50 € pour remettre votre vélo en état.

Comment en profiter ?

La démarche se fait sur  www.coupdepoucevelo.fr. Vous devrez renseigner vos coordonnées ainsi que la référence (numéro de lot ou numéro de série) ou au moins la marque de votre vélo. Vous recevrez un e-mail de confirmation, il vous suffira ensuite de vous rendre chez un réparateur affilié (la plupart le seront, il suffit à l’atelier de s’enregistrer sur la plateforme également) avec une pièce d’identité. Nous vous conseillons de prendre rendez-vous pour éviter l’affluence et respecter la distanciation physique.

Les avantages

Bonne nouvelle : vous n’aurez pas à engager de procédures fastidieuses pour obtenir le remboursement des 50 € (maximum), le réparateur les déduira directement de votre facture et se fera rembourser par la suite. Par ailleurs, les ateliers d’autoréparation participent à l’opération, c’est donc l’occasion d’apprendre à procéder vous-même à ces petites réparations, qui deviennent régulières dès lors qu’on utilise un vélo au quotidien.

Les limites

  • Vous avez jusqu’au 30 décembre 2020 pour profiter du coup de pouce de l’État.
  • L’opération est limitée à une seule prise en charge par vélo, mais vous pouvez faire réparer plusieurs vélos.
  • Le forfait ne prend pas en charge les réparations cosmétiques (peinture par exemple) et les équipements sportifs (pose d’un porte-bidon ou d’un compteur).
  • La TVA totale reste à votre charge. Si le forfait de réparation est inférieur à 50 € hors taxes, seule la TVA restante vous sera facturée (si votre réparateur n’est pas soumis à la TVA, vous n’avez rien à payer). S’il est supérieur à 50 € hors taxes, une réduction de 50 € sera appliquée sur votre facture. Pour un changement de dérailleur habituellement facturé 20 € TTC (16 € HT + 20 % de TVA soit 4 €), vous devrez payer 4 €. Et si le montant total des réparations est de 100 € TTC (80 € HT + 20 € de TVA), vous payerez 30 € HT (80 € – 50 € de subvention) + 20 € de TVA, soit 50 € au total.

50 €, un montant suffisant ?

Un chèque de 50 € permet de couvrir plusieurs petites réparations indispensables pour remettre un vélo en état. Une révision complète, avec serrage du cintre, de la potence, de la selle, serrage des freins, réglage des patins, dévoilage des roues, lubrification du dérailleur et gonflage des pneus coûte entre 25 € et 35 €. Parfait si toutes les pièces de votre vélo sont encore fonctionnelles. Mais s’il faut en changer certaines, la facture grimpe vite : comptez 10 € pour changer les patins de frein ou un pneu, 15 € pour changer la cassette, 25 € pour changer le plateau du dérailleur, 8 € pour poser des pédales, 25 € pour la pose d’un kit d’éclairage… De plus, la mécanique d’un vélo s’envisage comme un tout : mieux vaut changer simultanément la chaîne, la cassette et le plateau pour l’efficacité du système de transmission ou encore les patins, les câbles et les gaines pour le système de freinage. 50 € est donc suffisant pour remettre d’aplomb un vélo en bon état qui n’a pas servi depuis longtemps, mais loin du budget nécessaire pour réparer un vélo abîmé.

Si c’est vous qui avez besoin d’une petite révision sur l’usage du vélo, le dispositif prévoit un accompagnement gratuit pour revoir les principes de base (prise en main, circulation en ville, itinéraires adaptés…) dans une école référencée. Vous pourrez vous inscrire à partir du 18 mai.

Camille Gruhier

15 mai 2020

« Déconfinement » progressif de notre accueil de NARBONNE

Notre accueil de NARBONNE rouvre à compter de ce lundi 11 mai les

LUNDIS, MARDIS, MERCREDIS, le matin de 9h à 12h et les après-midi de

14 à 17h.

-Uniquement sur rendez vous en appelant le  04.68.32.68.72

-Port du masque obligatoire

-Une seule personne sauf accompagnateur personne handicapée

-Apportez votre stylo.

D’autres horaires seront mis en place fin mai pour le mois de juin.

12 mai 2020

Produits de première nécessité : les pénuries se tassent, pas les prix

Produits de première nécessité : les pénuries se tassent, pas les prix

Depuis le début du confinement, Que Choisir relève les prix en drive pour les principaux produits de première nécessité, auprès de 10 enseignes (Cora Drive, Auchan Drive, Drive Intermarché, E. Leclerc Drive, Casino Drive, Mes courses Casino, Courses U Drive, Carrefour Drive, Chronodrive et Colruyt Collect and Go). Lors de la 7e semaine de confinement, les prix moyens en rayons étaient en nette hausse, alors que les ruptures de stocks se réduisaient.

Produits de première nécessité Les pénuries se tassent, pas les prix

Lors de la 7e semaine de confinement (du 27 avril au 2 mai), les principaux produits de première nécessité (pâtes, riz, eau, conserves, lait, papier toilette, mouchoirs, etc.) ont de nouveau fait l’objet de relevés de prix sur les sites « drive » des principales enseignes. Comme nous l’expliquions, les prix de chaque produit considéré individuellement ont en moyenne peu augmenté par rapport aux semaines précédant le confinement. Mais la pénurie touchant avant tout les références les moins chères d’un produit, les clients sont contraints de se reporter sur les gammes plus onéreuses. Les produits proposés en drive ont vu leur prix augmenter de 3,20 % par rapport aux semaines précédant le confinement et la crise liée au coronavirus.

hausse prix produits premiere necessite semaine 7

L’ampleur des ruptures de stock poursuit son recul. Les offres de pâtes, de lait, de papier toilette, de jambon ou encore d’emmental sont revenues à des niveaux normaux. Certains produits enregistrent des baisses de prix moyens des rayons (eau, emmental, petits pois et haricots…).

Certains produits comme le riz, les conserves et les mouchoirs restent cependant en déficit, et la pénurie est toujours marquée pour les produits d’hygiène dont la demande est liée à la crise du coronavirus (savon, gel hydroalcoolique, lingettes pour la maison) ainsi que pour quelques produits de longue conservation (farine, pain de mie). Les prix moyens de l’offre en lingettes, savons et farine sont toujours nettement supérieurs à l’avant-confinement, à respectivement + 51 %, + 16 % et + 13 %. L’effet de la pénurie et de la montée en gamme forcée est très net pour ces rayons, alors que les produits sous marques de distributeurs (MDD) ont tendance à voir leurs stocks en rayon baisser tandis que ceux des grandes marques sont stables ou en légère  hausse.

 

FRUITS ET LÉGUMES : + 16 % POUR LE BIO !

infographie variation prix fruits et legumes semaine 7

Concernant les fruits et légumes (17 catégories relevées), les prix sont en hausse de 7 % en conventionnel par rapport à l’avant-confinement (peu de changement par rapport aux deux semaines précédentes) mais le bio s’envole à + 16 % (la palme revenant aux citrons : + 29 % malgré des arrivages plus conséquents). Chaque catégorie – fruits comme légumes – a vu son étiquette augmenter de 11 % en moyenne. Ces tarifs sont tirés à la hausse pour plusieurs raisons  : des difficultés logistiques et de main-d’œuvre persistantes, davantage de produits français en rayons, plus onéreux que les produits importés.

Elsa Casalegno

Grégory Caret

Observatoire de la consommation

12 mai 2020