Un accord facilité
Le 12 janvier, Mademoiselle Ingrid C. achète au garage JRL à Villemoustoussou une voiture pour un montant de 2500 euros avec une garantie de 3 mois ou 3000 kilomètres.
A peine un mois plus tard, le véhicule tombe en panne et la batterie doit être changée. Puis quelques kilomètres plus loin, nouvelle avarie : cette fois ci, c’est l’alternateur qui s’avère défectueux et sera remplacé par Auto-Leclerc à Carcassonne. Montant de l’intervention : 383,30 euros.
Mademoiselle C. contacte le garage où elle a acheté la voiture mais celui-ci tarde à lui proposer une solution.
Le 26 février, elle se rend à notre antenne de Carcassonne qui envoie un mail au garage pour demander la prise en charge des réparations ou le remboursement du véhicule.
Le même jour, visite du garagiste à l’UFC : il propose soit de racheter le véhicule pour 1500 euros, soit d’effectuer les réparations ou bien un chèque de dédommagement de 400 euros.
Le 3 avril, Mademoiselle C. choisit de recevoir un chèque et notre antenne prépare un protocole d’accord que les deux parties vont signer.
GAIN : 400 euros.
Le refus d’abord
Monsieur Christian C. de Rieux-Minervois a souscrit une assurance retraité actif depuis le 21 septembre 2015 auprès de GROUPAMA MEDITERRANEE à Montpellier.
Suite à un accident du travail survenu le 19 novembre 2018, il demande une prise en charge, prévue dans son contrat, jusqu’au 3 janvier 2019 mais celle-ci lui est refusée par l’assurance.
Le 7 janvier, monsieur C. vient consulter notre antenne de Carcassonne qui fait parvenir ce même jour un mail de réclamation à GROUPAMA.
Le 4 février, notre adhérent appelle l’UFC pour l’informer que GROUPAMA lui a réglé son dû.
GAIN : 2000 euros
Petit coup de pouce
Le 30 janvier, madame Emma B, domiciliée à Narbonne perd son téléphone portable. Elle contacte son assurance, la SFMA sise à Romans sur Isère (26) qui refuse de rembourser l’appareil comme mentionné dans le contrat.
Le 27 février, madame B. se rend à notre antenne de Narbonne qui envoie une lettre à l’assurance.
Le 4 mars, réponse de la SFAM qui va faire parvenir un nouveau téléphone à notre adhérente, moyennant le versement d’une franchise de 29 euros et conformément aux conditions du contrat.
GAIN : 419 euros.
Vente des véhicules d’occasion dans l’Aude : attention aux arnaques
L’association a été sollicitée par des consommateurs ayant été confrontés à des vendeurs professionnels « non scrupuleux ». UFC-Que Choisir explique la manœuvre : « Le consommateur essaye un véhicule, puis, satisfait, signe le bon de commande et verse un acompte. La livraison se fait quelques jours plus tard et, dans l’intervalle, le professionnel passe le véhicule au contrôle technique. A la livraison, le vendeur remet un certificat de contrôle technique soumis à contre-visite. Bien sûr, le consommateur est ignorant du fait qu’il ne peut rouler que deux mois avec un contrôle technique soumis à contre-visite. »
A ce sujet, l’UFC-Que Choisir rappelle que les dispositifs législatifs imposent aux professionnels de procéder à un contrôle technique avant la signature du bon de commande. L’association précise que si cette obligation n’est pas remplie, le professionnel peut être sanctionné par une contravention.
« Nous demandons aux consommateurs en situation d’acheter un véhicule d’occasion d’être vigilants et de demander un contrôle technique conforme avant la signature et le versement de l’acompte », précise UFC-Que Choisir
Publié le 10/05/2019 par l’Indépendant