UFC-Que Choisir Aude/Pyrénées-Orientales

GARAGISTE : COMMENT MAÎTRISER LA DOULOUREUSE

Avant la réparation

-Exigez toujours un ordre de réparation qui établit la nature des interventions. Ce document doit être établi sur papier en-tête daté et signé par le consommateur et le professionnel. Exigez également un devis estimatif, si les travaux demandés sont importants.

-Informez vous sur les prix. Les prix TTC doivent être affichés à l’extérieur et au lieu de réception de la clientèle.

Doivent figurer:

-les taux horaires de main d’œuvre soit au temps réel passé soit au barème de temps constructeur.

-les forfaits tout compris pièces et main d’œuvre

-N’hésitez pas à contacter plusieurs garages afin de comparer les prix.

Après la réparation -Vérifiez bien votre facture (obligatoire). Elle doit comporter la date, les noms et adresse du réparateur, le numéro d’immatriculation du véhicule, le kilométrage au compteur, le décompte détaillé de chaque prestation c’est à dire le prix des pièces ou la quantité de produit utilisé, la dénomination des pièces neuves et la somme totale à payer HT et TTC.

-Vérifier à l’aide de l’ordre de réparation que ne sont pas facturés des réparations ou des produits que vous n’avez pas demandés. Vous êtes en droit de refuser de les payer.

-Le garagiste à l’obligation de vous restituer une voiture sur laquelle toutes les interventions liées à la sécurité ont été faites. -Le garagiste est soumis à une obligation de résultat: il est tenu de remettre en état de marche le véhicule qui lui a été confié.

En cas litiges

-En cas de contestation de la qualité des travaux effectués ou du montant de la facture, vous devez payer pour récupérer votre voiture. Effectuez votre règlement en portant des réserves sur la facture et son double. Et n’hésitez pas à contacter nos conseillers litiges qui vous aideront dans vos démarches en téléphonant au 0468326872.

29 octobre 2018

LE LAIT DE FOIN

D’ici quelques mois, certains produits laitiers seront estampillés « lait de foin » STG (spécialité traditionnelle garantie). A savoir que le lait de foin sera la deuxième STG reconnue en France, la moule de Bouchot étant jusque-là  le seul produit bénéficiant de cette mention.

La dénomination « lait de foin » garantira un lait produit par des vaches dont l’alimentation , sans OGM ni fourrage d’ensilage (méthode de conservation du fourrage par voie humide), comporte au moins 75% d’herbe ou de foin.

Ce futur lait à l’ancienne se présente comme une alternative face aux produits des méga-élevages où les vaches en stabulation  c’est à dire dans un espace restreint ou clos, ne mettent jamais un sabot dehors et ignorent complètement le goût de l’herbe fraîche.

Les atouts du lait de foin sont nombreux:

-Tout d’abord pour les producteurs, qui valorisent mieux un produit de bonne qualité, plus savoureux et plus riche en Oméga 3 (qui sont de bons acides gras) que le lait conventionnel.

-Ensuite, l’interdiction de l’ensilage dans les aliments pour le bétail permet d’éviter la formation de spores de bactéries dans le lait, à l’origine de sérieux déboires dans la fabrications des fromages, notamment ceux à pâte pressée cuite.

-De plus, les bénéfices de ce mode d’élevage pour les animaux sont aussi une évidence. Est-il besoin de rappeler que les vaches sont herbivores? Leur fournir une alimentation essentiellement d’herbe et de foin respecte tout simplement leur physiologie.

-C’est aussi la garantie d’animaux en bonne santé, moins vulnérables, avec pour conséquence la diminution du recours aux traitements vétérinaires.

-Et pour finir, la production du lait de foin participe à la lutte pour sauvegarder la biodiversité et soutenir le développement durable.

D’ici la fin de l’année, une vingtaine de producteurs laitiers du Grand Ouest devraient bénéficier du nouveau label. A savoir que les deux tiers d’entre eux sont en bio car les deux démarches sont complémentaires.

A plus long terme, 200 éleveurs laitiers seraient intéressés par cette filière. Certes, un petit pas mais qui pourrait grandir car il répond aux attentes de nombreux consommateurs.

29 octobre 2018