Monsieur B. âgé de plus de 80 ans, habitant à Narbonne a fait l’objet lors d’un retrait d’argent à la Caisse d’Épargne d’une manipulation frauduleuse avec bousculade et voit un couple utiliser sa carte bancaire pour un retrait de 1 000€. Monsieur B. ne sachant comment se faire rembourser cette somme, vient le 2 avril 2016 à l’ UFC avec son procès verbal de police notifiant son agression à l’intérieur du sas de la Caisse d’ Épargne.
L’ UFC ayant déjà ouvert un dossier identique pour madame S. agressée à la Caisse d’Épargne dans les même locaux, ouvre un dossier litige et adresse un deuxième courrier à la Caisse d’Épargne lui rappelant que les agressions ont eu lieu dans ses locaux et non sur la voie publique. L’ UFC rappelle que la Caisse d’Épargne doit à ses clients la possibilité de retrait en toute sécurité et demande le remboursement intégral des sommes détournées.
Par deux fois la Caisse d’Épargne nous répond que pour une raison de protection du secret bancaire, elle réglera directement le litige avec madame S. et monsieur B. Huit jours plus tard, madame S. et monsieur B. informent l’ UFC qu’ils clôturent leur dossier avec satisfaction, la Caisse d’Épargne les ayant remboursés.
Une fois remis devant leurs obligations et malgré un premier courrier toujours négatif, les grandes sociétés font souvent marche arrière et règlent à l’amiable les litiges, craignant l’impact d’une mauvaise publicité.
Il importe que les adhérents sachent que le pot de terre peut bien souvent résister et gagner contre le pot de fer en faisant appel à des Associations de Défense du Consommateur qui, par leur possibilité d’informer le public à l’aide de leur journaux, ont une possibilité de pression sur les grandes sociétés toujours soucieuses de leur image.